Rapport de voyage
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Equipe
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11/07/2001
Après de nombreux contretemps, nous voilà en route sur la N13. Eloïse est du voyage en invitée surprise, elle fera partie
de l'assistance avec Nicolas Combrun et Sébastien Berteau. Le camion est mieux que celui de l'année dernière, un peu chargé
avec 7 personnes et leurs bagages, ainsi qu'une quantité non négligeable de provisions en eau et boîtes. Mais c'est pas grave!
Le départ tardif nous empêche d'atteindre Lausanne ce soir, le camping d'Auxerre nous accueille. L'installation
est efficace, c'est impressionnant pour une première! premier repas en boîte avec les lentilles, le début d'une longue série.
Après une pause gastronomique (comté et morbier) on s'approche. Se souvenir pour plus tard: Eloïse a très
peur dans les routes de montagne arrivée sur Lausanne a 50 km
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Nous y sommes Lausanne est une très belle ville, riche. Le camping d'Ouchy est
propre, quasi «militaire»; on nous prend tous les passeports à l'entrée pour la durée du séjour.
Pour moi, découverte de la ville, vallonnée à souhait. Les autres patineurs avaient déjà fait l'arrivée 2000
ici
grimpette vers la gare avec Eric et l'assistance à vélo pour se mettre en jambes. Ici les rollers sont plutôt bien acceptés,
et les espaces ne manquent pas.
13/07/2001 : Lausanne à Salavaux
Super étape!!! Lausanne à Salavaux, au moins 80 km. Il pleut, Drine est malade,
nous prenons le départ à trois.1/4 d'heure après le départ, notre première montée, la plus grosse qu'on aie pu faire en rando: 5-6
km a 15% de moyenne, une succession de murs qui n'en finit pas. Un peu plus tard, une petite pause avec les vaches suisses qui semblent intéressés
et curieuses par les rollers. Cédric se risque même à leur donner à manger à même la bouche ! Pause a Villeneuve
sous le porche de la chapelle, la pluie revient régulièrement.
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Le public féminin est de la partie ; de ferventes supportrices nous accueillent en haut de la montée interminable. |
Les pieds d'Eric ressemblent à des pruneaux (cf. photo), l'odeur sera sympa dans la tente ce soir, Seb est heureux.
Dans l'après-midi, le temps sèche, et nous forçons le train, pour finir sur un beau revêtement en peloton serré. |
L'arrivée est douloureuse et bienvenue pour certains .... |
... et gourmandes pour d'autres. |
Arrivée pile poil au camping, après cette fin de parcours roulante et sèche. Les tentes sont montées, le camp est prêt.
Etape vite envoyée, pas de bricolage a l'arrivée, ca commence plutôt bien Une petite baignade dans le lac pour se
détendre, un bain de soleil sur la pelouse, et hop, la motivation est à bloc!.
14/07/2001 : Salavaux à Aarburg
Distance parcourue : 80 km
La fête nationale, je l'avais oublié jusqu'à ce qu'un commentateur l'annonce le soir au micro (voir plus bas)
Ce matin, départ de Salavaux, pour la première étape au grand complet: Drine est suffisamment
remise pour chausser. Le temps est sec, le revêtement roulant, les patineurs motivés; l'idéal pour attaquer une «ballade»
de 115 km. Sur cette distance, c'est une première pour nous quatre. Nous avalons les kilomètres sans
souffler, et avec plaisir. Non seulement Drine est moins malade, mais elle assure carrément en collant au rythme soutenu que nous imposons jusqu'à
la pause vers 13h15. Après 4 heures de patinage pour 70 bons kilomètres, nous sommes heureux d'être accueillis par l'équipe d'assistance
pour le déjeuner, avec un concert de djembé improvisé. 50 minutes de relâche, et nous voilà repartis. A 16h15, nous touchons
au but, Aarburg sera notre ville étape pour la nuit.
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Pas de commentaires.
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Les surprises se suivent: le soir-même a lieu une étape 'Gold' de la Swiss Inline Cup, grand événement
du roller de vitesse. C'est à 5 kilomètres de là, à Olten. Notre ami strasbourgeois (et ex-caennais) Jérome
Lambert participe, et malgré une chute, il envoie les 40 km en 1h08'40'' sous une pluie d'orage qui nous délave,
y compris au retour vers le camping.
La course est très française avec un podium de rêve: Benoît Perthuis, Arnaud Gicquel, Pascal Briand. Chez les femmes,
Nathalie Barbotin et Caroline Lagrée se partagent la première place à plusieurs minutes de la 3éme, Ashley Horgan.
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Bref, une grosse journée. Nous rencontrons Sascha, un patineur allemand venu pour la course, et
qui est très intéressé par le raid. Nous échangeons les coordonnées pour l'année
prochaine. Demain, la distance sera plus raisonnable, pour détendre muscles et tendons sollicités durant 2 jours. Aujourd'hui
fût aussi notre premier contact avec les forces de l'ordre locales: un policier zélé nous a expliqué
en romand que le roller était interdit sur les routes suisses, sous peine d'une forte amende. Il avait dû être
averti de notre présence dans une belle descente. Par chance, nous regardions la carte sur un trottoir quand il nous a trouvés.
Ce sera le seul policier récalcitrant sur l'ensemble du raid.
15/07/2001 et 16/07/2001 : Aarburg à Winterthur
Distance parcourue : 195 km
Il a plu toute la nuit, la couleur est annoncée pour l'étape. 70 km
de pluie quasi ininterrompue, du froid, normal pour un mois de juillet. Pause brève le midi sous un kiosque à
journaux, les conditions climatiques nous empêchent d'apprécier. Nous arrivons fatigués et refroidis à
la gare où l'assistance est aux petits soins pour nous (on doit vraiment avoir de sales gueules), mais Elo nous a dégoté
une auberge de jeunesse non affiliée, donc économique, et qui plus est confortable, où nous décidons
finalement de faire étape pour le lundi. Achat de souvenirs pour certains, repos pour tous! On termine l'étape
de la veille pour effectuer la jonction avec Winterthur, et réduire celle du lendemain. C'est un peu chaud: pas de pistes et
de la circulation sur certaines portions. On finit a trois après que Drine ait renoncé, et je ne suis pas très
enthousiaste. C'est sans conter sur la prudence des Suisses, qui ne nous mettrons pas en danger: la route se partage aisément
entre moyens de locomotion. Une déviation nous permet de prendre des pistes jusqu'à Bülach. Elo nous attend,
Nico qui nous avait suivi en vélo nous rejoint. L'étape du 16 fait en gros 25 km
qu'on fait en un peu moins d'une heure ! Retour à l'auberge pour le repos avant d'attaquer la suite
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Ca monte, il pleut, il fait froid (la Suisse résumée en quelques mots).
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17/07/2001 : Winterthur à Echbeck
Distance parcourue : 290 km
Etape sous un ciel clément, 85 kilomètres . Le soir, arrivée dans un camping tranquille à Ilmensee. La fatigue se fait bien sentir,
la journée de repos semble nous avoir cassés. Les tendinites titillent pour Sandrine et Cédric. Moment sympathique, le passage
du bac à Constance pour rejoindre l'Allemagne. Les douaniers suisses nous laissent passer avec le sourire, sans même
nous demander les passeports. L'équipe du camion nous attend en face pour manger sous un bon rayon de soleil.
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Petite course dans une montée pour Seb, Cédric et Eric (Drine ne vient pas avec nous car la route est assez fréquentée)
; l'arrivée dans l'ordre : Seb, Eric puis Cédric. Les racines de Ginseng font de l'effet et les tendinites handicapent. On fait ensuite
une descente longue en peloton (toujours à trois) où un motard reste derrière nous et admire le mouvement à 60 km / h ;
il nous double ensuite et nous fait signe. Le camping est assez éloigné de notre itinéraire et nous sommes obligés
de monter dans le camion pour rejoindre le camping à Ilmensee.
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18/07/2001 : Echbeck à Ersingen
Distance parcourue : 375 km
La pluie nous a rattrapés durant la nuit, il faut plier en vitesse et sous la flotte, le camion nous attend pour nous emmener au
point d'arrivée de la veille. Etape difficile, sur les rollers comme dans le camion: Seb (assistance), Elo et Nico ont trouvé
la journée longue. De nôtre côté, nous avons avalé les 90 km jusqu'à
Ersingen à un bon rythme, mais sans facilité, éprouvés. On rejoint le Danube afin d'éviter trop de dénivelés.
Le temps ne s'est amélioré que vers 14 heures, pour finir sur le sec. Repos dans un drôle de camping (chiottes et douches dans
une cabane) derrière un terrain de foot. Demain l'étape devrait être plus courte.
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19/07/2001 : Ersingen à Dilingen
Distance parcourue : 465 km
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Seulement quelques averses, mais une étape éprouvante une nouvelle fois: la distance était annoncée à 50,
mais ce sont 60 kilomètres que nous avons parcourus, navigués par Eric et Séb..
L'étape a consisté en la prise de pistes cyclables à travers des champs. C'est assez roulant mais les cartes laissent à
désirer : soit elles sont trop vieilles, soit elles comportent des erreurs ; pas mal de demi-tour et les nerfs à
fleur de peau. D'un autre côté, de très bons moments car rouler à 30 km/h (le chemin est asphaltés
à la perfection pour les grosses roues des tracteurs allemands) au milieu des champs sans aucunes voitures est
suffisamment rare pour pouvoir se permettre d'en faire certains dans les deux sens.
Arrivée sur les rotules au camping de Dilingen, pour apprendre que l'équipe d'assistance
s'était inquiétée et ennuyée à nous attendre (arrivée prévue à 14h30,
effectuée à 16h00. J'ai entamé un 2è jeu de roulements: ils ont pris l'eau, mais seront de
toutes façons mieux que les antiquités qui ont pris le départ. Etat de fatigue général, il faut
du repos à tout le monde. Pour demain, l'arrivée est prévue à Neuburg, à 70 kilomètres
d'ici. Pourvu que mes patins en plastique ne me fassent plus souffrir après cette étape en 5 roues.
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20/07/2001 : Dilingen à Neuburg an der Donau
Distance parcourue : 525 km
Réveil au son du canon : une équipe de rameurs descendent le Danube en barque et partent à 8h30 avec un canon. Une étape
sur mesure: pas de pluie, le vent plutôt favorable, de belles pistes roulantes. Nous suivons le Danube, qui n'est pas toujours
bleu, mais qui a le mérite de nous éviter de trop forts dénivelés. Partis pour 70 km, c'est après seulement
70 kilomètres que nous atteignons le camping de Neuburg. C'est bon d'arriver tôt
dans une jolie ville, même patrouillée par de bruyants avions militaires. Le temps de faire les magasins, la lessive, ouf!
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Voila en tous cas à quoi ressemblait notre nourriture quotidienne : les reste de la veille au soir, des barres énergiétiques
parce qu'il faut bien manger et de l'eau (jusqu'à 4,5 litres par jour)
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Avec un léger retour de forme et du temps libre, le moral du groupe semble assez bon. Dans le camping, deux
Allemandes à vélo qui semblent suivre comme nous le cours du Danube pour le moment. C'est déjà notre second camping en commun,
et ce n'est pas fini. Il est intéressant de voir la quantité des gens qui passent leur vacances à vélo ici, même en famille,
avec des remorques adaptées, ça nous change.
Pour les plus courageux, une bière, une ballade dans la ville le soir où nous tombons sur une cérémonie
militaire allemande. Au retour, en recherchant ce qui c'était passé le 20 juillet, on apprend que c'est l'anniversaire de la
tentative de l'attentat contre Hitler.
21/07/2001 : Neuburg an der Donau à Regensburg
Distance parcourue : 595 km
Grosse étape comptée à 100 km. Retour du temps correct, retour du relief aussi, avec quelques belles montées et une superbe descente en courbes et en
sous-bois, dévalée à grande vitesse. Les dénivellations s'estompent alors que nous nous rapprochons du Danube pour la seconde
partie de l'étape. Les pistes cyclables sur les berges sont très agréables, larges, fréquentées mais pas surpeuplées.
Les pieds à Drine ; elle a souffert !!!
La fin d'étape est difficile, avec un détour inutile pour atteindre le camping, dû aux indications d'un Allemand
sympathique, mais peu doué en orientation. Une dernière ligne droite de presque 2 km de graviers pour se finir les roues et les chevilles.
Nico et Seb de l'assistance partent avec Eric et moi pour une petite bière en ville, l'occasion d'un bon concert de blues/rock,
ambiance excellente. Le soleil est là.
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22/07/2001 : Regensburg à Regensburg (Repos quoi !)
Distance parcourue : 695 km
Il ne nous quittera pas de la journée de repos, avec un premier aperçu de ce que
risquent d'être les grosses chaleurs à venir. Bullage pour l'assitance qui récupère dans le
camion, grosse sortie en ville pour Eric et moi, idem pour Sandrine. Sébastien se repose, pas mal éprouvé par l'étape
de la veille. La ville de Regensburg est magnifique, ancienne, assez touristique, mais le mois de juillet hors vacances scolaires dans
cette partie de l'Allemagne nous évite la foule. Rues fraîches, pavées et profondes, agréables sous ce
soleil. Terrasses bondées, même pour les restaurants en plein milieu de l'après-midi. Encore une ambiance sympa,
après le concert de la veille. Demain devrait être notre dernière journée en Allemagne, près de la frontière tchèque.
23/07/2001 : Regensburg à Furth im Wald
Distance parcourue : 695 km
Etape de 75 km, vallonnée à souhait. Pourvu que les roues neuves fassent la différence
... ça monte ... ça descend ... Une belle bosse avec descente à 70km/h bien tassés. De la chaleur, avec
27° à l'ombre en fin d'après-midi.
Une pause dès le matin pour visiter le monument de la photo de droite. Il s'agit du monument de la libération à Kelheim.
Des centaines de marches pour y monter (tu parles d'une pause). A le descente, Eric hésite à chausser pour faire un peu de
tac-tac mais un peu trop de monde et ce serait assez malvenu de descendre des escaliers en rollers dans un monument historique.
Les paysages sont magnifiques, avec de très belles routes au milieu de la forêt. L'étape est longue, et nous arrivons au
camping trop tard pour la piscine qui ferme à 20h. Les gars n'avaient rien monté quand Elo nous a ramenés au camping en camion,
suite à une incompréhension sur le lieu d'arrivée.
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Nous nous étions donnés la peine de monter la très longue côte à 10% qui menait au BDKJ(Katolische Junge) de
Furth, qui en fait était un camp pour jeunes (120 à 130 jeunes par semaine). Seul Eric la redescend alors que les autres (fatigués
sûrement) montent dans le camion. Le chef de camp qui était seul pour 2 jours encore, nous a accueillis malgré notre arrivée
fracassante (une bonne descente avec une arrivée sur une tout petite place -> slides pour certains et petit tour dans la pelouse pour les
autres) avec une grande gentillesse., nous a proposé de rester pour la nuit, et offert a boire en attendant le camion. Les 2 allemandes
cyclistes (dont une en vélo assis) sont encore là!
Décidément, nous nous suivons d'une étape à l'autre ; soirée calme, la fatigue poursuit son travail.
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24/07/2001 : Furth im Wald à Nesvestice
Distance parcourue : 770 km
Passage en République Tchèque !!! Quelques kilomètres de routes allemandes pour l'échauffement, et nous attendons le camion pour passer
le poste frontière. C'est sans histoires pour nous, le camion est fouillé un peu plus en détails, particulièrement la pharmacie
et
puis les douaniers nous laissent passer avec le sourire, en nous souhaitant bonne route. D'ailleurs, nous n'aurons aucun souci avec la police sur les deux
étapes tchèques : les forces de l'ordre nous ont regardé passer sur les routes en souriant ou indifférents. Poursuite de l'étape,
le paysage change peu, mais les maisons sont bien plus délabrées, la propreté de l'Allemagne est loin. L'état des revêtements
est moyen, a peu près identique a celui dans la campagne française. L'infrastructure routière en République Tchèque fait penser
à une toile d'araignée. Eric nous fait une belle navigation, et nous atteignons Nezvestice après 80 km
encore bien vallonnés. L'assitance a repéré sur la carte un éventuel camping àMirosova. Sans aucune indication, au milieu
des bois, il existe bien. Ca ressemble beaucoup à un camp de vacances communiste des années 60-70, avec bungalows au bord de l'étang,
quelques équipements sportifs du type barre fixe
Finalement, les prix attrayants nous décident à louer deux bungalows pour la nuit
: 120 couronnes par personne, soit 24F, draps compris. Le confort est sommaire, mais c'est propre ; les draps sont encore estampillés au sceau de l'ancienne
Tchéquoslovaquie, et nous allons dormir dans un vrai lit. Ajoutons un excellent repas au restaurant du camping : pour moins de 50F chacun, avec deux
plats pour certains, de la bonne bière(en tchèque : pivo) à 4F les 50 cl. Enfin des bonnes frites qui nous changent des pâtes, des
côtes de porc avec une sauce locale, et des fromages panés à la tchèque. Mirka, la fille des propriétaires qui travaille sur
place, parle le français et nous accueille royalement, nous traduit les menus, et discute avec nous une bonne partie de la soirée. Après
une nuit qui semble correcte pour tout le monde, petit déjeuner, toujours pour un prix modique.
Café, tartines, jambon. Nous disons au revoir a Mirka, qui passera sûrement en France.
25/07/2001 : Nezvestice à Prague
Distance parcourue : 850 km
Et c'est le départ pour la dernière étape. Moins de dénivelés après les premiers kilomètres, le bitume
est correct en général, quelques gouttes de pluie à mi-parcours, et certains moments de grosse fatigue pour tous. Mais la perspective de l'arrivée
ce soir à Prague fait tout passer. Elo nous attend à proximité de la ville pour nous indiquer la direction du camping 'Sunny Camp', et nos
80 kilomètres de douleurs aux jambes sont récompensés : NOUS Y VOILA ! détente, fin
du repas qui avait été entamé en route, et nous prévoyons la soirée et la rencontre du lendemain avec Jirka Balas qui est en STAPS
à l'université de Prague.
26/07/2001
Distance parcourue : 930 km
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Avec Eric et Seb, nous finissons le raid pour de bon : aller au centre ville en roller( 10 km environ).
Drine s'est abstenue pour cause de douleurs aux cheville, et crainte des pavés. Grand bien lui en a pris, le parcours est accidenté
: nous devons déchausser pour prendre un chemin en sous-bois, traverser un cimetière après une descente à 17%, et finir sur
des trottoirs de banlieue défoncés, et pavés plus près du centre. Rapide aperçu de la ville, éblouhissante d'architecture,
nous restons sur notre faim
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Il faut prendre le métro, et rejoindre les autres pour partir dans le nord du pays, pour retrouver Jirka, Slavek, et leurs amis
Jef et Anne-sophie(deux nantais fous d'escalade). Arrivée tardive à Tiça où nous attend Jirka. Séance d'escalade
pour Ricou, Drine et moi ; après tant de bitume, c'est un grand plaisir de retrouver le contact de la paroi. Ca fait bizarre de retrouver des français
dans ce trou perdu au fin fond des montagnes tchèques, au pied d'une falaise
Ensuite, pour participer à la vie nocturne locale, rien
de mieux qu'un bar perdu dans la campagne. On y mange bien pour peu cher, les traditionnels fromages panés(leur nom me reviendra) avec de la
bonne bière, plus légère qu'au camping de Mirosov ; avec la fatigue accumulée, c'est une bonne chose ! Nous trinquons
tous (nazdràvi !) et la bière descend régulièrement. La nuit est 'banale' pour Seb et Elo qui dorment dans le camion, alors que
Sandrine, Eric et moi allons rejoindre notre hôtel naturel dans les falaises, guidés par Slavek et Jirka : les matelas sont étalés
sur une mince couche de sable fin (avec un supplément sac poubelle pour Drine qui a peur des petites bêtes) due à l'érosion.
Le silence absolu et inhabituel permet de trouver rapidement le soleil sous les étoiles.
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27/07/2001
Distance TOTALE : 940 km
Petit déj' sur les tables de pique-nique du parking en contrebas, l'occasion de goûter les cornichons épicés de la mère de Jirka,
ainsi que des fromages tchèques. Après une courte digestion, rando pédestre sur une dizaine de kilomètres, puis ascension vers le
site de Héensko, avec le pont naturel le plus haut d'Europe. Site impressionnant, avec un point de vue sur toute la chaîne montagneuse. La montée
sur plusieurs kilomètres s'était terminée en footing avec Eric, et nous redescendons encore plus vite, juste pour rire. Retour à
Prague vers 18h pour une douche bien méritée, et hop ! direction le métro pour visiter le centre de Prague : l'architecture des bâtiments,
ainsi que les autochtones féminines ne laissent personne indifférent ! le petit restaurant où nous mangeons est agréable, pas trop
cher étant donné que nous sommes en plein centre : le prix d'une petite pizzeria française. Encore une 'bonne bouffe' pour reprendre des
forces. Retour au camping par le dernier métro, dodo vers minuit et demie, après une journée bien remplie. Avec tout ce qu'il reste à
voir, l'après-midi du lendemain ne suffira pas, il faudra venir en avance l'année prochaine.
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28/07/2001
Lever pas trop tardif, rangement des affaires, il faut quitter le camping avant midi. Mission accomplie, et c'est reparti pour le centre. C'est samedi après-midi,
il fait TRES CHAUD, on est fin juillet, et les touristes sont au rendez-vous : de toutes les nationalités, particulièrement allemands et tchèque
de province. Il y a vraiment une grande quantité de bâtiments anciens, de quoi s'emplir les yeux. Les passantes nous obligent à un mouvement
incessant du cou, prévoir une minerve l'année prochaine ;o) Puisqu'il faut tout de même trouver une petit défaut à Prague, ce
sera le manque de variété des magasins dans le centre historique : bar, souvenirs, théâtre, bar, bar, souvenir, souvenir ... Certaines
rues sont un peu étouffées. Seb et Elo ont préféré faire un petit resto, pendant que nous achetons de l'absynthe et de la vodka
en petites bouteilles souvenir. Rendez-vous au camion pour le départ, à peu près efficaces, nous sommes en route à18h15. Voilà,
le deuxième volet du raid se referme, Prague s'éloigne, et nous entamons une longue route à trois conducteurs.
Il est 8h15, nous sommes déjà à Caen, épuisés, mais heureux. Il faut encore tout débarquer, laver et polir le camion,
avant d'aller nous coucher. La récupération prendra du temps (une à deux semaines plus tranquilles).
Vivement l'année prochaine.
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