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Raid en roller Saint-Malo - Brest

Equipe

Nathalie Maïer ; Ronan Bréard ; Paul Boulanger ; Matthieu Gaud ; Cédric Sanson ; Eric Véron.

Objectif

Relier Saint-Malo à Brest par un itinéraire touristique (en longeant la côte) et sans assistance

  • Durée prévue : 1 semaine
  • Distance prévue : 450 km

Le couchage se fait dans les campings ; repas sous forme de sandwiches (on ne transporte pas de nourriture, ni de quoi la préparer). Le chargement de chacun avoisine tout de même la quinzaine de kilos.


Le parcours

Premier jour : le 03 août ; arrivée à Saint-Malo

L'arrivée à Saint-Malo se fait en plusieurs étapes. La veille du départ, Cédric est de mariage et en profite pour se raser et nous (Ronan, Nat et moi) amener au port breton. Le but de la journée est de repérer la départ et la sortie de Saint-Malo pour éviter de perdre d temps dès les premiers kilomètres du lendemain.

Paul et Matthieu ne pourront arriver que le dimanche à 10h pour partir directement. La reconnaissance dure 2 heures pour finalement se rendre compte que l'on ne va pas pouvoir échapper à 2 km (au moins) de quatre voies pour passer le barrage de la Rance. C'est donc un peu anxieux que Ronan, Nath et moi découvrons les remparts de Saint-Malo, les premières galettes bretonnes, les moules-frites. La journée se fait longue en attendant Cédric pour s'installer au camping d'Aleth. Finalement, il arrive, les tentes se montent et on chausse pour aller manger dans Saint-Malo intra-muros. Premier coup de bourre. Nous discutons du départ et prenons la décision de passer par le bac Saint-Malo - Dinard. En plus, la tradition du bac sera respectée (les canaux en Hollande, le lac de Constance, la Rance (comment ça " moins prestigieux " ?))


Second jour : le 04 août ; Saint-Malo - Erquy

On se retrouve dans le quartier de Paramé avec Paul et Matthieu. L'annonce du passage par le bac ne semble pas les troubler et on aborde les quais de Dinard vers 11h20.

L'étape peut commencer. L'excitation nous fait franchir les obstacles (gratons, montées, vent). Le poids des sacs (environ 15 kg) est un facteur d'inertie : les montées paraissent plus raides et les descentes plus dangereuses. Les escaliers trop raides, à l'images des femmes trop molles, nous essoufflent. La prudence devient de rigueur (certains se disent que l'on doit vieillir).

Cédric devant le cap Fréhel
La route menant à Erquy

Les objectifs sont néanmoins respectés : nous parcourons les kilomètres prévus, découvrons Fort La Latte (de loin), le Cap Fréhel ; la fin de l'étape se fait difficile : le relief est accidenté et la route revêt son plus mauvais manteau ( du graton quoi). La petite Nat fatigue, on l'aide un peu à monter, à se remettre dans le peloton ... La route au niveau des " Sables d'or " est en dévers, descente et montée : très impressionnant, l'accélération y est violente et produit des sensations fortes (les sacs peuvent avoir du bon).

On arrive enfin à Erquy, au bout de 70 ou 75 km ; installation au camping, douche et déjà, il faut soigner les premiers bobos (ampoules essentiellement, les tendinites attendent leur tour). Un petit restaurant sur le port d'Erquy pour nous remettre d'aplomb et recharger les batteries, on continue sur notre lancée : galettes, moule-frites et cidre : le top du digeste.


Troisième jour : 05 août ; Erquy - Pordic (45 - 50 km)

Tactique d'approche de l'autochtone prétextant un renseignement géographique

C'est normalement la plus grosse étape du raid : on doit rejoindre Lézardrieux ( à 80 - 85 km de notre point de départ). La pluie du matin nous fait revoir nos objectifs à la baisse : Ronan et Matthieu galèrent dans les grosses montées, le rythme ne peut pas être soutenu. Paul chute dans une descente, encore un peu plus de retard mais rien de trop grave si ce n'est une petite peur résiduelle.
Pour ne rien arranger , le relief est énorme (une montée estimée autour de 25 %, une folie même à descendre ; puis une descente où seuls Matthieu et moi ne déchaussons pas mais profitons du passage d'une voiture afin de s'y appuyer pour limiter la prise de vitesse (Matthieu n'est pas des plus à l'aise dans cet exercice)).

On arrive sur Plérin, un petit port magnifique. Le problème est qu'il faut en ressortir, et par une belle montée où Cédric et Ronan brillent par leur puissance. On y croise les gendarmes qui nous encouragent (surprise !!!). Encore un petit bout de 4 voies et c'est l'arrivée à Pordic avec un joli " coup de bourre " de Cédric, Ronan et moi.

Une deuxième étape bien arrosée

Le camping n'est pas difficile à trouver mais le restaurant inexistant . Par chance, ou hasard, un copain (Romain) habite ici : ses parents nous conseillent d'aller à Binic ( à 4 km). On fait 2 équipes : Matthieu et Nat se font conduire en voiture tandis que les 4 courageux partent avec le frère de Romain qui enfourche son VTT et nous indique la route à suivre. Là, le rythme est soutenu, voir de course (30 km/h de moyenne), les attaques sont incessantes jusqu'à la descente où Cédric et moi s'appuyons sur le VTT pour économiser roues et prise de risque. Ronan, inconscient, prend la descente à la même allure que nous mais sans les freins du VTT ; il nous prouve, non sans un certain panache, que le slide n'a plus de secrets pour lui mais avouera par la suite que la peur avait pris position dans ses intestins les plus profonds. Paul ne prend pas de risques inutiles, le souvenir de sa chute encore frais, à l'image de sa plaie sanglante.

On trouve un restaurant hors-pair, tenu par des petites vieilles bretonnes de surcroît et où les moules laissent les papilles de Ronan en suspend, son palais en jachère et son appétit entre-ouvert. Rassasiés, l'heure du départ sonne et les 4 km qui nous séparent de nos chères tentes sont parcourus de nuit, ainsi que la montée que nous avions descendue auparavant. L'esprit du raid est bien là : de nuit, sur les petites routes bretonnes, six randonneurs en roller.


Quatrième jour : 06 août ; Pordic - Kermaria (60 - 65 km)

L'idée du matin était de rattraper un peu de retard ; les événements nous obligent encore à s'arrêter avant l'heure.

Le départ se fait sous un ciel nuageux, et les premiers kilomètres nous font passer par le parcours de la veille avec la descente (ça ne fera jamais que 3 fois). Petit-déjeuner à Binic et l'étape commence : on roule bien (Plouha, Lézardrieux, Tréguier ...), les kms s'alignent, la moyenne espérée est au rendez-vous. On mange à Lézardrieux sur le parterre du Trésor Public puis repartons sur le même rythme.

Le port du Tréguier
Matthieu l'insousciant

Une montée ... l'attente au sommet se fait longue ; finalement Cédric et Matthieu arrivent mais Matthieu est doté maintenant d'une double sciatique qui le ralentit assez sévèrement. La suite est compromise. On poursuit tout de même l'étape, au ralenti, et s'arrêtons à Kermaria à quelques kms de Lannion, dans un camping avec piscine, salvateur ? Malheureusement non, Matthieu doit s'arrêter dès le lendemain. Un dernier repas basé sur les produits de l'épicerie du coin : maquereau, pâté et coca (toujours le top du digeste)


Cinquième jour : 07 août ; Kermaria - Lanmeur (45 km)

Départ de Matthieu à la gare de Lannion

On accompagne dès le matin Matthieu à la gare de Lannion distante de 7 km. Son train est à midi. Durant l'attente, Sébastien (un ancien des raids) nous appelle et nous informe qu'il n'est pas loin. Il nous propose de prendre nos sacs pour la journée et de la rejoindre à Lanmeur la soir pour nous y héberger, tous les 5 désormais. Profitant de l'occasion, nous décidons alors de faire le tour des Terres du Trégors (une trentaine de km) puis de prendre le bus pour rejoindre Lanmeur. Je tiens à m'expliquer sur ce bus : ce n'est pas vraiment tricher la boucle du Trégors présente une distance tout à fait comparable et nous permet de prendre l'apéro chez des copains ) la sortie de Perros-guirrec.

Port de Ploumanac'h Ouest
Port de Ploumanac'h Est

L'après-midi, on découvre la côte de granit rose (Perros, Trestraou, Trégastel, Ploumanac'h) ; libérés des sacs, les montées deviennent un plaisir. On prend une énorme descente pour arriver à Trestraou, son aspect technique me fait prendre de l'avance sur les autres ; les sensations sont bien là : je me croirai dans un mur d'une piste rouge. Fatalement, de l'autre côté nous attend la montée : 20% annoncés. Les spectateurs s'extasient, on se croirait dans les Alpes.

Le temps presse après Ploumanac'h et il nous faut rentrer sur Lannion. La chaleur du bus est finalement appréciable. Nous nous rendons compte de ce que nous évitons mais aussi de ce que nous ratons. Le soir, chez Seb, est reposant ; on les invite au restaurant à Locquirec (deux voyages en voiture sont nécessaires à chaque trajet). Un repos réparateur à l'abri de la pluie qui fait sa ré-apparition.


Sixième jour : 08 août ; Lanmeur - Saint-pol-de-léon (40 km)

Le retard accumulé sera difficile à rattraper. Nous décidons alors de couper afin de raccourcir le trajet, les étapes restantes vont être alors plus courtes.

Le temps est incertain, la route touristique : Plouezoc'h, la baie de Morlaix, Carantec. La pluie fête notre arrivée à Saint-Pol et on monte vite les tentes dans le froid et dans un camping trois étoiles mettant à notre disposition sèche-cheveux et sèche-linge. Les souvenirs des premiers 24 heures du Mans roller sont là : on sèche nos rollers, chaussettes à l'aide du sèche-cheveux. La pluie forcit et nous presse au restaurant le plus proche pour être au sec.

La baie de Morlaix

Le choix des " petits tentes " (1.4 kg) ne se révèle pas si bon que ça : le poids du sac est peut-être moindre mais la nuit à venir s'annonce largement humide : quelque flaques décorent désormais les tentes de Cédric et Ronan. Ma tente fait 3.6 kg et a raison de la moindre goutte : je jubile. Finalement, la nuit n'est pas si pluvieuse que la soirée le laisser pressentir et tous arrivons à dormir paisiblement.


Septième jour : 09 août ; Saint-pol-de-léon - Brest (70 - 75 km)

Le départ se fait sous la pluie et dans le froid. Le vent s'est levé et atteint force 6 sur l'échelle de Beaufort plein Ouest.

J'annonce à mes équipiers que Brest n'est pas si loin et que sur la fin de notre trajet, le vent ne sera plus que de côté. On essaie alors dès le matin de garder le choix entre aller jusqu'à Brest dès le soir ou faire deux petites étapes.

Paul abandonne à la dernière étape

On roule bien vu les conditions, les relais de Cédric sont appuyés et me permettent de souffler un peu. Paul ne veut plus nous suivre à cause des risques de le route : les ponchos sous la pluie, le vent, les voitures qui le rasent de près. On ne perd pas de temps et continuons notre chemin de croix dans des conditions automnales. On arrive jusqu'à Lesneven pour manger le midi ; il ne nous reste que 35 km, le vent est quasiment dans le dos (on a ajouté du Sud dans notre cap), la pluie a cessé et aucun camping entre nous et Brest. L'après-midi, notre destination est Brest.

Nathalie nous impressionne dans une montée et largue Ronan d'environ 100m ; Cédric et moi ne faisons que suivre ; elle nous impose le respect, on n'ose la dépasser. L'arrivée sur Brest est tardive et on tourne pendant 5 km environ pour trouver un hôtel (après la nuit sous la pluie, l'idée du camping dérange). A pied, on se dirige vers un restaurant (ouvert tard).


Huitième jour : 10 août ; le retour

On quitte l'hôtel en roller, sacs sur le dos, mais cette fois-ci pour la gare de Brest.

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